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Ogens - un peu d'histoire

OGENS Ogens en 1166 et dès 1453

Ogeins, Oiens en 1227

Ogiens en 1412

Nom d’origine burgonde, dériverait d’un primitif " Angingos ", chez les Augini, dérivé du nom propre Augo " l’œil ", burgonde & germanique

Sobriquet des habitants : Lè Bocans (les boucs)

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Mentionné pour la première fois en 1166 dans un inventaire des biens du prieuré de St-Maire à Lausanne, qui possédait la chapelle de la localité.

Le village fit plus tard partie de la seigneurie de Belmont, qui appartenait à une branche de la puissante famille de Grandson, et ceci jusque vers 1200-1220, date à laquelle le seigneur de Belmont donna en mariage sa fille Colombe au comte Rodolphe III de Gruyère. Colombe eut pour dot le village d’Ogens et ses dépendances. Le comte y établit un gouverneur appelé métral, qui le représentait et recevait pour lui les impôts, pour la plupart en nature.

Sept ans plus tard, le comte ayant eu des conflits graves avec le chapitre de la cathédrale de Lausanne, il dut lui céder la dot de Colombe, soit le village d’Ogens et ses dépendances. L’acte fut signé à Lausanne le 18 septembre 1227, en présence de l’évêque Guillaume d’Ecublens. Huit jours après, le métral déclara tenir son autorité du chapitre et non plus du comte de Gruyère, et il continua son office comme précédemment.

Le comte ne vit pas sans regret la terre d’Ogens passer en d’autres mains et en 1238 son fils Pierre chercha à reprendre le bien de son père par les armes. Il fut excommunié, puis ensuite d’un arrangement survenu entre le chapitre et lui, il reçut 30 livres – soit 6'000 francs- de celui-ci, somme qui représentait la valeur de la terre d’Ogens, déduite de la valeur des dommages causés autrefois au chapitre par le comte Rodolphe. Dès ce moment les chanoines de la cathédrale de Lausanne jouirent en paix de la terre d’Ogens et d’autres terres situées à Correvon, St-Cierges et Thierrens, qu’ils placèrent sous la surveillance de leur châtelain d’Essertines…………………………….

A partir de 1250 environ tous les seigneurs qui possédaient des terres dans le pays de Vaud durent reconnaître comme supérieur, comme suzerain, le comte de Savoie. Le pays de Vaud fut incorporé aux possessions déjà immenses de la maison de Savoie. Les seigneurs locaux restèrent maîtres de leurs domaines, mais devaient obéissance au comte………………………………………

En 1536 les Bernois envahirent le pays de Vaud. Ils ne rencontrèrent aucune résistance. Le comte de Savoie était du reste incapable d’en opposer une. Certes, il essaya de rentrer en possession de cette partie importante de ses états, mais Berne lui était de beaucoup supérieur. Les Bernois furent aimés chez nous ; en tout cas au début de leur domination. Ils maintinrent le pays dans l’ordre et le calme ce qui n’était pas le cas auparavant. Ils ne levèrent que peu ou pas d’impôts nouveaux et n’en prélevèrent un direct qu’en 1550 et 1570. Si les choses se gâtèrent par la suite ce fut grâce à la mauvaise foi de baillis peu scrupuleux et à la décomposition de l’oligarchie bernoise. C’est au point de vue religieux que l’arrivée des Bernois dut avoir le plus grand retentissement dans nos campagnes, puisque Berne introduisit le protestantisme et supprima le culte catholique à Ogens comme ailleurs………………………………

En 1705, comme pendant tout le siècle, on misa les glands et les fruits sauvages, on fossoya le marais du Renolly et ceux qui y travaillèrent reçurent 20 florins. Le gouverneur vendait de la poudre aux particuliers pour le compte de Berne. Le salaire du messeiller était de 7 florins et celui du régent de 110 plus 14 florins pour son logement. Pour la visite des cheminées la commune versait 4 florins et donnait 1 florin 6 batz à celui qui portait les chapons à Lucens. La commune payait 33 florins pour les frais d’église et en remettait 13 au ministre qui venait faire la visite de l’école. On paya 5 florins à Pierre François Riond, berger, pour aller chercher le bœuf de commune qui était gagé à Bercher.

Un loup fut tué à Ballaigues et un ours à Baulmes. A peu près chaque année on tuait un loup ou deux au pied du Jura, mais en l’année 1714 leur nombre fut porté à 4 et la commune dut payer une somme à ceux qui les avaient tués.

Textes tirés en partie du fascicule " le village d’Ogens, son histoire " écrit par Henri Burnier en 1939

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Il est à noter que la commune d’Ogens, de même que ses habitants les plus aisés ont beaucoup aidé leurs pauvres.

Site de la commune : www.ogens.ch 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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